GUIDE & CONSEILS
Le guide Sex Positive du point G
Vous voulez trouver votre point G à tout prix ? Un conseil, arrêtez tout de suite de le chercher !
OK ! mais pourquoi certaines femmes se vantent continuellement de l'avoir trouvé, d'avoir des orgasmes exceptionnels, bien plus satisfaisants qu'une stimulation externe ?
Premier conseil : ne vous vous mettez pas en mode Dora l'exploratrice pour trouver une espèce d'Eldorado qui se cache dans un recoin de votre canal vaginal. Plusieurs études se contredisent en la matière, mais s'il y a une explication à retenir qui semble avoir un écho majoritaire, tant dans la communauté scientifique que dans le vécu du commun des mortels, en voici la substance:
Baptisé Point G, en 1981 par la chercheuse américaine Beverly Whipple, en honneur au Dr. Ernst Gräfenberg, premier médecin à mettre en évidence l'existence d'une zone érogène sur la paroi antérieure du vagin (le long de l'urètre). Il aurait dû s'appeler "The Whipple Tickle", mais Mme Whipple, trop humble, a préféré rendre hommage à son "découvreur".
Contrairement à l'idée qui circule depuis les années 80, pensez que le POINT G ne correspond pas à une zone anatomique, mais à :
1 - une interaction complexe de plusieurs zones érogènes - appelée complexe clitoro-urétro-vaginal. (Appellation adoptée par l'urologue australienne Helen O'Connell qui est la première à documenter l'anatomie complète du clitoris en 2005)
Cette interaction serait facilitée, selon les Drs. Odile BUISSON et Pierre FOLDES grâce à la mobilité des piliers et des bulbes du clitoris (partie interne) et la forte vascularisation des tissus clitoridiens, vaginaux et urétraux, contenant des tissus érectiles.
2 - et de différents modes de stimulation génitaux et extra-génitaux conditionnés par des interactions complexes entre le psychologique, l'émotionnel, voire le relationnel et ajoutons-y des facultés à pouvoir utiliser des schémas d'excitation différents!
C'est d'ailleurs le principal ancrage argumentatif pour les détracteurs de l'existence du point G en tant qu'entité anatomique, mais plutôt comme une zone ressentie subjectivement par certaines femmes (Andrea BURRI & Tim SPECTOR)
En résumé : c'est une interaction du corps et de l'esprit, négligez un aspect et vous passerez complètement à côté de cette expérience.
Comment activer le potentiel orgasmique du fameux complexe clitoro-uretro-vaginal (CUV) ?
Favorisez des modes de stimulation qui permettent de l'activer dans sa globalité, tout en permettant de remettre l'accent sur les sensations en interne ou en externe au besoin. Toutes les personnes dotées d'un complexe clitoro-urétro-vaginal le diront, la stimulation externe peut quelque fois s'avérer trop rapide, irritante, ou potentiellement crispante au bout d'un moment, d'où l'intérêt de pouvoir quelque fois cesser, voire diminuer la stimulation de la zone.
Le must en la matière ce sont les sextoys qui ont soit une forme anatomique qui épouse les contours de la paroi vaginale et enveloppe la vulve. Ils permettent une stimulation complète et offrent un contrôle indépendant des moteurs externe et interne. L'avantage étant de pouvoir les utiliser sans les mains pour encore plus de liberté de mouvement et la possibilité de lâcher-prise.
EXERCICE: Oubliez le va-et-vient classique pour la stimulation. Une fois insérés et correctement positionnés, asseyez vous en tailleur ou mettez vos deux talons au contact de vos fesses et puis simulez un mouvement de rocking-chair d'avant en arrière en ouvrant un maximum l'amplitude des mouvements de votre bassin. Ainsi installé.e, avec une stimulation correcte tant en interne qu'en externe, vous pourrez mobiliser toute la puissance orgasmique qui réside dans votre bas-ventre.
Marre de la théorie ? Vous voulez plutôt passer à la pratique ? Voici notre sélection spéciale POINT G.
Remettre le clitoris sur la carte
Le seul organe de toute la création dédié au plaisir uniquement : le remettre au centre de tout moment de volupté, c'est se donner le pouvoir de JOUIR !
Une sensibilité à fleur de peau qu'il convient d'apprivoiser : de l'extérieur comme de l'intérieur !
Le clitoris n'est pas un point cardinal du plaisir que l'on peut localiser avec des coordonnées GPS. Ce n'est pas une destination en soi, en réalité, c'est un voyage qu'il faut vouloir entreprendre, pour qu'au détour d'une nouvelle sensation, vous accédiez à de nouveaux sommets de plaisir !
OK! Sympa! Très érudit tout ça, mais je suis encore plus perdue maintenant me direz-vous... Patientez ! Les explications suivent...
Point G et Clitoris : quel est le rapport ?
Jugez-en plutôt par vous même et voyez la mobilité de tous les tissus érectiles du complexe CUV (Clitoro-urétro-vaginal) dans cette petite animation 3D explicative réalisée sur la base des conclusions des Dr. Pierre Foldès et Odile Buisson dans leur observation d'une stimulation de la paroi antérieure du vagin avec le doigt sous échographie. Le résultat est effarant de vérité, on voit littéralement les tissus gorgés de sang se presser les uns contre les autres au niveau de la jonction des deux arches formées par les piliers du clitoris et les bulbes de celui-ci, séparés par l'éponge par l'urètre et principalement l'éponge para-urétrale.
La meilleure manière de vous connecter à l'entièreté du clitoris est d'avoir recours aux vibrations douces et profondes, dites à basse fréquence ou encore employer la stimulation par mouvement d'air pulsé des WOMANIZER - un procédé breveté maintes fois copié, mais jamais égalé. Et si vous voulez la totale, c'est indéniablement le WOMANIZER DUO qui adresse toute la sensibilité du complexe CUV.
Lorsque vous utilisez ce genre d'appareils, leur efficacité est redoutable ! Il faut savoir leur résister pour pouvoir construire des orgasmes plus puissants.
EXERCICE
Armez-vous de votre Womanizer et jouez à faire monter l'excitation - puis si vous y parvenez - diminuez la stimulation et tant que votre corps surfe encore sur la vague, tentez d'insérer l'index et d'explorer votre paroi antérieure avec un doigt recourbé pointant vers le nombril.
Sentez et tentez de visualiser le sang qui affleure contre votre clitoris. Comme poussé par votre doigt de l'intérieur vers l'extérieur.
Vous sentez la connexion maintenant ? Répétez l'opération et voyez dans quelle mesure vous êtes capable d'identifier ce mouvement de sang de l'intérieur vers l'extérieur !
Vous n'y parvenez pas comme cela ? Essayez une autre approche: si vous souhaitez encore plus mettre cette corrélation en exergue, tentez des séances de masturbation avec le stimulateur qui vous convient ( Womanizer ou vibromasseur à basse fréquence) et tâchez d'insérer des boules de geisha durant la séance.
Non seulement leur volume permettra d'exercer une pression agréable contre la paroi antérieure du vagin, mais le roulement des perlines à l'intérieur associé à la masturbation vous permettra de mieux ressentir les mouvements vasculaires qui se passent dans la zone.
Corsez l'exercice et pensez à expulser les boules de Geisha quand le plaisir se fait très intense. Vous aurez sans doute des surprises.
Si vous n'y parvenez pas à la force de votre plancher pelvien, aidez-vous de la cordelette. P.S: Prévoyez une protection car vos draps risquent de s'en souvenir !
Point G: un voyage intérieur et cérébral avant tout!
La stimulation vaginale est - par essence - moins directe que la stimulation externe du clitoris, plus propice à l'escalade de plaisir et à la montée en puissance des sensations, à conditions de remettre tout en perspective.
En effet, plusieurs études abondent en ce sens, notamment celle de Beverly Whipple et Barry Komisaruk sous IRM qui mettent en évidence que la stimulation de la paroi antérieure du vagin contribuerait à produire un effet analgésique capable d'augmenter considérablement les seuils de résistance à la douleur. Si l'effet analgésique en soi ne nous intéresse pas très fort, ce qu'il met en évidence, c'est un potentiel à ressentir du plaisir tellement fort, qu'il parviendrait à contrer la douleur.
Mais comment y parvenir ? Comment activer ces sensations de plaisir interne ?
J'entends souvent des femmes, plus jeunes, moins jeunes, très actives sexuellement ou très peu me dire: "Je ne suis pas clitoridienne, je suis vaginale !" MERCI ! Freud et des siècles d'obscurantisme clitoridien.
A l'opposé, je n'ai jamais entendu un homme me dire: "Je ne suis pas pénien, je suis prostatique". Interpellant ! Non ?
La stimulation de différentes zones érogènes permet d'activer plusieurs zones du cerveau et alors que certaines partagent les mêmes voies neurologiques, elles activent néanmoins des aires totalement différentes au niveau cérébral. Le potentiel électrique le plus fort revenant, sans aucune surprise à la stimulation clitoridienne (externe).
C'est pour cela que le rôle du cerveau dans la volupté n'est plus à démontrer; dans les mécanismes complexes du désir, mais aussi dans la neurophysiologie du plaisir et de l'excitation.
Pour pouvoir activer le potentiel orgasmique de toute zone érogène, il faut être en mesure de pouvoir créer suffisamment de tension érotique pour y parvenir : ressentir du désir, se caler un fantasme très puissant dans l'esprit, éprouver de la curiosité saine et naturelle pour les mécanismes de la volupté ! A chacune sa technique, l'essentiel est de favoriser un maximum son imaginaire érotique.
La meilleure source d'imagerie érotique est non pas la dimension littérale des vidéos pornos, mais la littérature érotique. Lire un roman ou une nouvelle érotique voire un essai, même de manière passive, a pour effet de maintenir l'imaginaire érotique à flot. Et comme un réservoir, quand celui-ci déborde, il déclenche un élan érotique très appréciable ! Ah j'oubliais ! Ne gâchez pas le pouvoir érotique des mots en vous censurant, lâchez- vous ! Et lâchez prise !
Point G & éjaculation féminine: la fontaine de jouissance
La stimulation vaginale est - par essence - moins directe que la stimulation externe du clitoris, plus propice à l'escalade de plaisir et à la montée en puissance des sensations, à conditions de remettre tout en perspective.
En effet, plusieurs études abondent en ce sens, notamment celle de Beverly Whipple et Barry Komisaruk sous IRM qui mettent en évidence que la stimulation de la paroi antérieure du vagin contribuerait à produire un effet analgésique capable d'augmenter considérablement les seuils de résistance à la douleur. Si l'effet analgésique en soi ne nous intéresse pas très fort, ce qu'il met en évidence, c'est un potentiel à ressentir du plaisir tellement fort, qu'il parviendrait à contrer la douleur.
Mais comment y parvenir ? Comment activer ces sensations de plaisir interne ?
J'entends souvent des femmes, plus jeunes, moins jeunes, très actives sexuellement ou très peu me dire: "Je ne suis pas clitoridienne, je suis vaginale !" MERCI ! Freud et des siècles d'obscurantisme clitoridien.
A l'opposé, je n'ai jamais entendu un homme me dire: "Je ne suis pas pénien, je suis prostatique". Interpellant ! Non ?
La stimulation de différentes zones érogènes permet d'activer plusieurs zones du cerveau et alors que certaines partagent les mêmes voies neurologiques, elles activent néanmoins des aires totalement différentes au niveau cérébral. Le potentiel électrique le plus fort revenant, sans aucune surprise à la stimulation clitoridienne (externe).
C'est pour cela que le rôle du cerveau dans la volupté n'est plus à démontrer; dans les mécanismes complexes du désir, mais aussi dans la neurophysiologie du plaisir et de l'excitation.
Pour pouvoir activer le potentiel orgasmique de toute zone érogène, il faut être en mesure de pouvoir créer suffisamment de tension érotique pour y parvenir : ressentir du désir, se caler un fantasme très puissant dans l'esprit, éprouver de la curiosité saine et naturelle pour les mécanismes de la volupté ! A chacune sa technique, l'essentiel est de favoriser un maximum son imaginaire érotique.
La meilleure source d'imagerie érotique est non pas la dimension littérale des vidéos pornos, mais la littérature érotique. Lire un roman ou une nouvelle érotique voire un essai, même de manière passive, a pour effet de maintenir l'imaginaire érotique à flot. Et comme un réservoir, quand celui-ci déborde, il déclenche un élan érotique très appréciable ! Ah j'oubliais ! Ne gâchez pas le pouvoir érotique des mots en vous censurant, lâchez- vous ! Et lâchez prise !